Aujourd'hui, le mardi 19 mars 2019

 

CINÉMA

Six ans plus tard, Claude Paiement retrouve Louise Archambault.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Claude Paiement Photo: Frédéric Bouchard

 

 

Dans « Merci pour tout », deux soeurs, campées par Magalie Lépine-Blondeau et Julie Perreault, doivent se rendre aux Îles de la Madeleine afin de répandre les cendres de leur père décédé. Road movie humoristique, ce quatrième long métrage de Louise Archambault, scénarisé par Isabelle Langlois, est produit par André Dupuy de chez Amalga. Ce dernier a d’ailleurs nommé Claude Paiement à titre de producteur délégué afin de superviser le tournage. Qui fait Quoi s’est assis avec lui afin de discuter des défis qui l’attendent sur cette production.

 

Louise Archambault et Claude Paiement ont collaboré avec Patricia Durocher à la recherche des lieux de tournage. La réalisatrice avait précédemment travaillé avec cette dernière pour « Gabrielle » et « Il pleuvait des oiseaux », un troisième long métrage tourné l’été dernier, alors que le producteur délégué l’avait côtoyée pour « The Hummingbird Project » et « Endorphine ».

 

Durant les 26 jours de tournage de « Merci pour tout », l’équipe se promènera dans une quarantaine de lieux, indique Claude Paiement. D’un côté, plusieurs sont sollicités tels quels, par exemple un salon funéraire où l’équipe tournait quelques scènes au moment de notre visite du plateau, alors que d’autres lieux sont habillés afin de transmettre la personnalité des deux personnages principaux.

 

Vient s’ajouter à cela une poignée d’endroits épisodiques du récit situés principalement dans la région de Montréal. « Elles sont dans un road movie. Alors le défi était de donner un sentiment de déplacement dans l’espace tout en restant dans la région de Montréal. Plus elles partent de Montréal, de quelque chose de très dense, où leur vie est chargée par des événements, plus elles se détachent et plus l’espace s’étire et s’élargit », décrit le producteur délégué.

 

Dans un deuxième temps, Claude Paiement et son équipe devront se déplacer, bien évidemment, aux Îles de la Madeleine afin d’y tourner des images. Mais ils se rendront également à l’Île-du-Prince-Édouard pour filmer le départ du traversier. « La location maître du film, c’est le traversier. Les deux filles y passent cinq heures. C’est un bon moment de leur périple et il y a beaucoup de péripéties qui se déroulent pendant ces heures. Le coeur de la comédie se déploie là. On va y tourner pendant 4 jours », indique le producteur délégué indépendant.

 

 

Retrouver une réalisatrice

 

Six ans après « Gabrielle », Claude Paiement renoue avec Louise Archambault. Après cette expérience où il agissait également à titre de producteur délégué, il a surtout appris la manière de travailler de la créatrice. « De découvrir ça m’a aidé beaucoup à être en confiance et je crois qu’elle est très en confiance avec moi aussi au plan créatif », indique-t-il.

 

D’ailleurs, les images qui seront prises au Panama en fin de tournage serviront à créer le même genre de formule que dans « Gabrielle » où un des personnages centraux du film était aperçu en Inde à travers un écran d’ordinateur. Une équipe très réduite s’était rendue sur les lieux afin de rendre le réalisme du paysage.

 

Dans « Merci pour tout », ce tournage de deux jours est destiné à immortaliser l’arrestation d’un malfaiteur qui est en contact avec son homme de main qui, lui, est à la poursuite des deux soeurs au Québec.

 

Le tournage de « Merci pour tout » se terminera le 29 mars.

 

[Frédéric Bouchard]